Le massage néo-reichien est une approche globale qui permet de prendre conscience du lien entre les sensations physiques et le vécu émotionnel. Il vise à libérer les tensions musculaires, inscrites dans la mémoire du corps pour faire face aux traumatismes non résolus, et à retrouver l’équilibre énergétique et la conscience du « soi ». Selon Reich, au fil du temps on se crée inconsciemment cette armure musculaire (cou raide, ventre tendu, épaules crispées, maux de tête, excès de graisse, etc.) pour se protéger des douleurs psychiques non résolues. Les blocages énergétiques en résultant empêcheraient l’abandon à toute expérience profonde, dont l’orgasme, puisque le sujet ne serait plus totalement en contact avec lui-même. Le massage néo-reichien permet de s’ouvrir à cette perspective d’intégration du lien entre le corps et l’esprit.
« Le père de l’approche du toucher en psychothérapie est Reich, nous apprend Michel Claverie. Il a parlé de la cuirasse caractérielle : pour lui, toute rigidité musculaire contient l’histoire et la signification de son origine. Donc, qui dit cuirasse caractérielle dit cuirasse corporelle : les difficultés, les problèmes que j’ai sont dans la psyché, mais ils sont aussi dans la structure corporelle. Je développe donc dans mon histoire une structure, une posture » spécifique, qui m’appartient.
« Le massage reichien est un massage profond visant à obtenir un remodelage et un assouplissement des masses musculo-conjonctives soudées par le stress répétitif pour dissocier les blocages et franchir les « passages étroits » gênant l’unification énergétique : on cherche à établir un nouveau circuit d’énergie à travers le corps » complètent Pierre Dalens, Rose
Dalens, et Laurent Malterre dans « l’unité psychothérapeutique ».